D’origine non allergique, les intolérances alimentaires sont des réactions irritatives développées par une substance consommée. On parle également d’hypersensibilité. Au niveau physiologique, le corps du patient a perdu (ou n’a jamais eu) la capacité de digérer entièrement l’aliment ingéré. En effet, des anticorps ou des enzymes manquent à l’assimilation, causant différents troubles corporels.
De nombreuses personnes subissent une ou plusieurs intolérances alimentaires sans même le savoir. Elles vont associer leurs problèmes intestinaux, leur fatigue, leur problèmes de peau, leurs douleurs articulaires, leurs sinusites à répétition, leur prise de poids… à d’autres pathologies, traitées par des médicaments qui ne font que masquer le problème. Pour contrecarrer ce cercle vicieux d’une activation chronique et à répétition du système immunitaire, il est primordial de connaître les aliments incriminés. Reste à découvrir comment.
Afin de découvrir la substance provoquant le trouble, une anamnèse peut être effectuée. Il s’agit d’un entretien de départ, réalisé avant ou pendant l’examen médical, lors duquel le patient parle de ses expériences personnelles en rapport avec ses réactions alimentaires. Cela permet d’élaborer un diagnostic. Ensuite, différentes méthodes sont envisageables :
– Des tests sanguins immunologiques qui dosent individuellement les IgG fabriquées lors d’une intolérance alimentaire. Ce procédé analytique permet un dosage de la concentration d’IgG pour chaque aliment testé et donc le degré d’intolérance éventuel aliment par aliment.
– Dans le cas d’une suspicion d’intolérance au lactose ou fructose, des tests respiratoires à l’hydrogène consistant à relever la quantité d’hydrogène expirée une fois que le patient a ingéré l’un des deux glucides en question.
– Un régime d’élimination, pendant lequel le patient doit exclure un certain temps les aliments suspectés. Selon le résultat (si les symptômes persistent, ou à l’inverse, se sont dissipés), d’autres substances sont mises de côté, ou un nouveau diagnostic est effectué.
Les causes sont multifactorielles dont : les habitudes alimentaires monotones, les aliments industriels, l’environnement et le stress, les médicaments, les prédispositions génétiques, des infections intestinales et la prise d’antibiotiques qui perturbent la perméabilité et la flore intestinale.
Une fois ce bilan effectué et les causes des troubles identifiées, le traitement va consister en :
1) L’éviction pendant plusieurs mois des aliments détectés. Il est indispensable pour le patient d’éviter l’aliment lui provoquant des dysfonctionnements. Pour cela, un régime strict est mis en place, selon l’intolérance en question.
2) Le respect d’une hygiène alimentaire en choisissant les aliments les plus naturels possibles, éviter tous les plats préparés et les sauces prêtes à l’emploi.
3) La diversification au maximum de son alimentation pour éviter de nouvelles intolérances.
4) La prescription d’un traitement micronutritionnel afin d’améliorer la perméabilité intestinale. Entre autres, une suppléance médicamenteuse via des comprimés, apporte au corps du patient les nutriments et les enzymes dont il a besoin.
Cette correction alimentaire va permettre de régulariser le poids, de diminuer les troubles intestinaux, de diminuer les symptômes de migraine ou d’inflammation, de régulariser les problèmes de peau à type d’eczéma, de diminuer la fatigue chronique, de renforcer le psychisme et les performances physiques. Toutefois, il est possible que ce réarrangement alimentaire suscite certaines carences. Afin de contrecarrer cela, un professionnel de santé peut être sollicité.
L’exclusion totale de l’aliment détecté est temporaire. Généralement, une fois le traitement terminé, il est possible de le consommer de nouveau, les exceptions étant les cas d’intolérances au gluten (maladie cœliaque) et aux sulfites.
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